HISTORIQUE SUR LA VACCINATION

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Publié le 14 juin 2020 Mis à jour le 14 juin 2021

L’idée de prévention des maladies par manipulation de leur substrat a anticipé de loin la théorie infectieuse (bactériologie) des maladies. L’inoculation des pustules de la variole est une pratique ancienne observée dans de nombreux pays dont l’Inde, la Chine et l’empire ottoman depuis des centaines d’années. À la fin du XVIIIe siècle, c’est un médecin anglais, Edward Jenner, qui utilise la vaccine, une affection des bovins, pour prévenir la variole – d’autres que lui en milieu rural avaient observé que le personnel ayant contracté la vaccine au contact des vaches était protégé de la variole en cas d’épidémie. En tant que médecin, il put diffuser cette constatation empirique qui donna lieu à de véritables campagnes de « vaccination » dans de très nombreux pays dans le monde, avec la bénédiction des dirigeants.

L’hypothèse implicite était que la vaccine était une maladie animale bénigne proche de la variole et capable de provoquer un état réfractaire à une maladie grave et purement humaine.

Un pas de plus est fait avec Pasteur lorsqu’il propose, en 1880, l’idée « d’atténuation de la virulence » en laboratoire. Il en expérimente de nombreuses applications comme le vaccin contre le charbon (1883) et la rage (1885). Il élit le terme général de « vaccination » en hommage à Jenner pour les désigner. Par la suite, de nombreux autres vaccins sont expérimentés : vaccins « tués » ou « inactivés » comme les vaccins typhoïdique et cholérique (1896), anticoquelucheux (1923), anatoxines ou toxines neutralisées de la diphtérie (1923) et du tétanos (1926), vaccins « vivants atténués » tels que le BCG (1921), la fièvre jaune (1936), etc.

Ressources

https://professionnels. vaccination-info-service.fr

https://fr.vaccine-safety- training.org/histoire-du- developpement-des-vaccins.html